Ékaaa ça ?

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À quelques jours de mon examen en communication, je me régale des échanges avec mon fils.

Fascinante expérience de communication.
Où je peux juger de progrès fulgurants.

En résumé, il me comprend mieux que je ne le comprends 😉

Ces jours-ci, une phrase à fait son apparition :
Éka ça ?
(C’est quoi ça? )

On a aussi des « pinpon pinpon » à longueur de journée avec différents niveaux sonores parce que : « Pinpon bi » (les pompiers font du bruit).

On est très « to » (motos) aussi, « bu » (bus) et « vatu »  (voitures).

On n’entend plus son « ap » qui signifiait oui
Et pas trop encore le oui
Mais quelques « aci » (merci)
Dommage que je ne puisse faire entendre l’intonation craquante.
Car c’est vraiment « goyo » (rigolo).

Désormais, tous les mots et petites phrases sont répétées.
Plus ou moins compréhensibles.
Les chansons aussi.
Ce soir, pour Au clair de la lune, il prononçait le dernier mot avant moi !

En bref, je suis fascinée par sa rapidité d’apprentissage.

Les couleurs en ce moment et les instruments de musique.

En revanche, côté prononciation, je ne sais pas si c’est vraiment ça.
Quand on décompose en syllabes, il suit très bien. C’est l’assemblage qui est plus laborieux.

Mais il adore répéter et nous adorons l’écouter.

Plaisir des mots et de l’échange.
Avec encore ses mots de plus petit.
« Gaya » ça reste encore du chocolat et le canard.
« Bi » ça reste encore le bruit et le biberon

Et c’est plein de charme.

Imaginez la tête d’un papa qui entend
« A fê papa »
(Bonne fête papa)

Moi je fonds

Parce qu’il y a aussi le ton, le sourire, le regard
D’un petit garçon
Joyeux et facétieux
Libre et volubile

Un amour de petit trésor

 

5 raisons de lire (ou pas) cet article

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Au cours de ma formation j’ai beaucoup appris sur les réseaux sociaux, leur profil, leurs codes, leurs bonnes pratiques,  ainsi que sur la navigation web : contenu court, méthodes seo indispensables (=référencement pour dieu google), comment éviter le rebond (là je suis peut être en train de vous perdre), veiller au ROI, être user friendly, utiliser l’ux et l’ui.
Bref tout un monde et un langage.
Pour le fun je ferai peut être une petite liste si j’ai le temps.

Depuis, j’ai l’oeil un chouya plus affûté. Disons que je relève des choses.

Il en est une évidente que personne n’a pu manquer, la profusion d’articles commençant par un chiffre accrocheur du type 5 astuces pour… 10 raisons de… 30 petites conneries…
Qui n’a pas succombé à ce genre de titre racoleur ?

Ce matin, à peine sortie du lit, dans un petit moment à moi, j’ai plongé sur l’article d’une blogueuse maman.

Déception. Réflexion. Le contenu était là.  Pas inintéressant, mais tellement formaté qu’il en manquait de naturel, de proximité, malgré l’interpellation (toi ma copine lis mon article).
Ça me barbe ce formatage.  C’est comme les reportages du jt, même ton partout, pas d’originalité ou une originalité trop affirmée pour être personnelle, innée. Je ressens une quête de popularité plus que de  l’authenticité. Je me trompe peut-être.

Heureusement beaucoup de blogueurs  « amateur » ne connaissent pas les règles, moi la première il y a peu. Ils sont eux-mêmes et c’est tant mieux. Un ton même maladroit a son charme. Enfin, je me comprends. On adhère ou pas. Mais dès que le style devient un peu « pro », même bien fait, souvent, ça finit par m’ennuyer.

Petite aparté : cet article n’est pas du tout à reproduire si vous voulez adopter les us et coutumes du web : j’aurais dû faire plus court, commencer par ma conclusion, mettre une vidéo,  des liens  d’exemple, d’articles sur le sujet, partager sur les réseaux sociaux pour accroître mon audience et j’en passe.

Pour bien finir dans les règles, je devrais vous laisser sur une question par exemple. Du style,   » et vous vous en pensez quoi ? »

Moi c’était juste une petite réflexion en passant…

Mots roses contre maux roses

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Ce matin, j’étais vraiment d’humeur morose. Je ne me sens guère mieux en me couchant.

Il n’y a pas mort d’homme pourtant. Des petits riens. Juste des maux roses, pas trop gros, pas trop gris,  un peu trop pâles quand même pour éclairer une journée.

Il y a ces grèves qui n’en finissent pas et plombent le moral, les transports, la France et les Français…

Ce début d’exam qui  me laisse perplexe et me plombe moi parce que je le sens pas, parce que je ne me sens pas…

Cette pluie, ce gris du ciel, cette eau partout quand le soleil devrait être au beau…

Cet avenir incertain qui approche avec la fin d’une formation qui ne me donnera pas forcément un emploi…

Ces amies en galère, à différents niveaux de grisaille. Lily. Anita. Fabi. Présentes à mon esprit…

Néanmoins…

Il y a un petit rose bonbon, tout doux, tout rond, qui est venu redorer un court instant cette journée.

Un petit de 23 mois aujourd’hui. Qui m’a redonné le sourire, gonflée d’amour,  fait rire aussi en jouant comme un fou avec les draps, dans le lit de papa maman à l’heure de dormir.

Son regard lumineux, son sourire radieux, sa petite voix claire et sonnante.

C’est ce que je veux garder de cette journée. Cette heure de bonheur contre toutes les autres plus mornes.
Là, soudain tout était magnifique.

Joie. Vie. Paix. Voici mes mots roses du soir contre ma morosité passagère.

Merci mon trésor.