Déménager : aussi dans sa tête

On le sait, les déménagements n’ont rien d’une sinécure. Des heures à trier, emballer, scotcher, s’escrimer à tout caser. Il y a toujours ce truc trop grand, ce machin trop fragile, le scotch qui colle plus aux doigts qu’au carton et toutes ces masses à empiler, caser tant bien que mal en attendant le jour J.
Pourtant, un déménagement représente aussi une occasion merveilleuse de faire le vide, de retrouver, se retrouver. Après avoir lu, L’Art de la simplicité, je me régale à trier. Avec un besoin féroce de garder peu, de garder le mieux, d’évacuer l’inusité, le superflu.
Vaste ambition qui réclame réflexion. Alors, je prends le temps. Le temps de me demander si tel objet, tel vêtement, je l’aime vraiment, si je l’utilise, si je le veux. Le temps de faire le point sur mes vrais besoins et penser l’avenir.
Je m’allège pas mal et Dieu que c’est bon !
Je veux arriver dans ma nouvelle maison et nouvelle vie, avec une sensation de légèreté, de clarté, de respiration : ne pas me sentir étouffée par ces biens qui encombrent et ne servent à rien. Allez hop ! On y va ! Haut les cœurs !

De l’usage du journal intime

Je lis actuellement Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson. On peut y lire :

« Tout ce qui reste de ma vie ce sont les notes. J’écris un journal intime pour lutter contre l’oubli, offrir un supplétif à la mémoire. […]
J’archive les heures qui passent. Tenir un journal féconde l’existence. Le rendez-vous quotidien devant la page blanche du journal contraint à prêter meilleure attention aux événements de la journée – à mieux écouter, à penser plus fort, à regarder plus intensément. »

Cahiers, carnets, notes éparses de pensées, faits anodins du quotidien, humeurs le plus souvent… Si, par le passé, j’ai tenu un journal intime, plus ou moins régulièrement, depuis, ce qui n’était pas vraiment une habitude est devenu un besoin de ne rien oublier.

Je sais que la mémoire ne me laissera que quelques miettes des heures heureuses avec mon enfant. À peine passées, j’en ai presque déjà la nostalgie. Je ne sais pas être autrement. C’est un peu gênant, mais cela m’incite aussi à rester en éveil, à m’émerveiller. Tout graver là, sur le papier faute de pouvoir tout garder là-haut.
Un regard doux et heureux, une caresse délicate sur mon visage, des mots murmurés « elle est trop mignonne maman » qui me chavirent…

Je voulais partager cet extrait, car comme Sylvain Tesson, je m’aperçois qu’à écrire chaque jour sur mon petit carnet Moleskine, je suis plus attentive, à l’écoute, pour ne pas dire à l’affût. Avant de lire Tesson, je me sentais un peu honteuse : « ne peux-tu vivre tout simplement ! » Il m’a décomplexée et je savoure d’autant, notant chaque jour mentalement les petites choses qui seront retranscrites le soir et qui, je l’espère, feront peut-être un jour sourire mon enfant devenu homme.

Simplissime ?

Je voudrais parler d’un livre qui me tient particulier à cœur, L’ART DE LA SIMPLICITÉ de Dominique Loreau (éditions Marabout). Je l’ai emprunté à la bibliothèque avec une curiosité un peu molle, me disant même qu’il serait sûrement pas terrible.

Bizarrement – ce livre est sûrement arrivé au bon moment dans ma vie – il m’a complètement bouleversée. D’autant plus incroyable que je l’ai acheté il y a quelques années… sans même le lire ! Comme quoi, chaque livre a son moment…

Je ne sais pas vraiment ce qui a opéré en moi, je n’ai pas seulement été bousculée par les mots, ils m’ont fait bouger concrètement ! Ils ont remis de l’ordre, de la clarté dans ma tête, à un moment fort de ma vie en plein bouleversement. Depuis, il reste dans mon esprit. Il est mon doudou, mon livre de chevet.

L’auteure, qui vit au Japon, s’est inspirée du mode de vie nippon pour développer un art de vivre, presque une philosophie, qui touche à tout l’univers du quotidien

  • le rangement de la maison
  • l’habillement
  • le soin du corps
  • l’état d’esprit

Le texte est très abordable, avec toutefois quelques répétitions. On peut adhérer ou pas aux propositions. Mais pour moi, il est plein de bon sens car il répond à mes propres besoins :

Posséder peu. Vivre dans le calme, la simplicité… Préférer les belles choses, simples et de qualité, agréables à la vue, au toucher et pratiques. Des objets peu nombreux mais que l’on aime vraiment et qui dureront.

C’est une façon de vivre qui appelle aussi à consommer différemment, avec plus de raison : ai-je besoin de ceci ? En pensant économie, écologie, santé, bien-être..
Comme passer un moment à confectionner avec plaisir des cookies plutôt qu’acheter des gâteaux industriels.
Ce livre est aussi un guide pour l’esprit. Savourer des plaisirs simples. Prendre son temps. S’ennuyer. Créer. Méditer. Agir pour soi. Choisir ses relations. Éliminer les pensées toxiques. Pardonner. Positiver. Rester soi-même et accepter l’autre tel qu’il est. Vivre en pleine conscience les gestes du quotidien.

Il m’a invité à la réflexion sur tout ce qui fait mon quotidien. Ma façon de vivre, d’être, de bouger, de penser. Et c’est là l’originalité : on ne parle pas seulement de faire le tri et le vide dans sa maison mais aussi d’ordre dans sa tête.

Il est un livre à lire et à relire pour se sentir bien !

Extrait :

 » Les Japonais ont toujours vécu dans le minimalisme, mais un minimalisme inséparable de la beauté. Il y a cent ans même les les foyers les plus humbles étaient d’une proprété exemplaire et chacun connaissait l’art de composer des poèmes, d’arranger les bouquets et de servir les repas avec la délicatesse et le goût les plus raffinés. »

 

 

Il y a désormais « mon » et « ma »

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Depuis son premier « papa » attendrissant, jusqu’à ces débuts de phrases apparus cet été, il s’est écoulé une année, mais ces derniers mois sont certainement les plus marquants.

Parce qu’après les mots, de plus en plus nombreux, les phrases sont apparues, avec une tendance à la formule à l’allemande avec le verbe à la fin : « quoi fait ? » signifiant « il fait quoi ? ».

Il y a deux trois petites choses dont j’aimerais me souvenir :

Cette façon de dire « descend » aussi bien pour descendre que pour monter.

Les voyelles plus présentes que les consonnes, ce qui ne nous empêche pas de comprendre : « you chacha ou you papa ? » : il est où ?

Les associations d’idées, les souvenirs qui refont surface, là où on ne les attend pas. Il peut évoquer ses cousines en s’endormant le soir « toire, uliette », les « poules de mami » en regardant un brin d’herbe ou encore me dire – si je parle de glace – « pas pris », d’un air désolé et très sérieux, pour me rappeler que cet été, j’ai oublié d’acheter une glace à la fraise que je voulais lui faire goûter…

La compréhension, l’observation, la mémoire… Et moi, je suis sidérée, baba, émue, je savoure, me régale.

Le plus touchant : les chansons.

Il chante tout le temps, et bien, il connaît parfaitement les paroles, les mélange un peu et les mots sont mâchés, certes, mais il se souvient d’airs chantés il y a longtemps

Il y a :

Bateau sur l’eau (La première qu’il a chantée)
Petit navire
L’araignée Gipsy
Pirouette cacahuète
Dodo dinette
Meunier tu dors
La cloche du vieux manoir
Au clair de la lune
Un kilomètre à pied
À la volette
À l’intérieur d’une citrouille
Petit escargot (avec le si joli petit poignet qui tourne)
Au feu les pompiers
Les crocodiles
Les roues de l’autobus
Etc.

Il y a aussi les mots rigolos qui font rire aux éclats : gargouillis, flagada, raplapla… Les comptines rigolotes, les « beurrrk » et les mots qui n’existent pas qu’on dit en faisant des grimaces et des exagérations.

Ces expressions qu’il nous emprunte et sort comme ça naturellement, sans qu’on s’y attende :

« C’est marrant »,
« Y’a un problème » : dit sérieusement sans réussir à faire avancer le poisson requin dans l’eau,
« è gagné ! » : dit en levant les bras. Appris à la crèche, car je n’ai pas l’esprit de compétition.
Et cette façon de compter avec le doigt pointé : « deuuux, neuf, dix, six… » (le dix revenant régulièrement).
Il faudrait pouvoir voir les expressions du visage avec ces mots. Tellement parlantes elles aussi !

Petit trésor a eu 2 ans et 3 mois.
Ce 2 octobre-là, il nous a sorti ses premiers « mon » et « ma ». En rentrant sur la route, il parlait de « ma maison », puis lors de l’achat d’une petite couverture douce qu’il s’est aussitôt approprié : « ma ture ».
Jusqu’à présent, quand je disais « c’est pour toi », il répétait « pou toi » au lieu de « pour moi ». Mais ça y est : le possessif entre dans sa vie…

Et moi, je n’ai pas fini de rire et sourires de tous ces progrès d’une vie.

Merci petit amour pour toutes ces leçons que je reçois aussi à te regarder apprendre et découvrir !
(Cet article n’aura d’intérêt que nous. C’est vrai que je l’écris un peu pour moi, pour nous : pour se souvenir…)

En images, les principaux livres de chansons qui nous ont accompagnés :
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C’est une amie psychomotricienne qui nous l’a offert : très complet, beaux dessins, des chansons, mais des jeux de doigts, des explications. Incontournable.

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Cartonné. une petite dizaine de chansons, certaines connues, d’autres qui méritent d’être connues. Bien chantées. Beaucoup beaucoup écouté !

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Beaucoup de chansons, des toutes simples et très connues, d’autres plus surprenantes, des chansons du monde, du jazz avec Summertime, des illustrations très originales. Je ne les connais pas toutes encore par coeur mais on y aime particulière : Dodo dinette.

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Acheté cet été. Que des classiques, mais bien orchestré et chanté. Parfait en voiture (bon, il y en a deux que je n’aime pas, Alouette et Le coq est mort). Mais on y retrouvera les classiques : 1 kilomètre à pied, les crocodiles et celle qu’on avait découverte sur youtube (avec sa version anglaise : Les roues de l’autobus)

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Coup de cœur pour celui-là, j’ai appris Pipi sur le gazon, j’en connaissais d’autres, mais c’est chouette à chanter et les illustrations sont à partir de créations en feutrine, original. On l’a aussi beaucoup beaucoup lu, chanté…

Ékaaa ça ?

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À quelques jours de mon examen en communication, je me régale des échanges avec mon fils.

Fascinante expérience de communication.
Où je peux juger de progrès fulgurants.

En résumé, il me comprend mieux que je ne le comprends 😉

Ces jours-ci, une phrase à fait son apparition :
Éka ça ?
(C’est quoi ça? )

On a aussi des « pinpon pinpon » à longueur de journée avec différents niveaux sonores parce que : « Pinpon bi » (les pompiers font du bruit).

On est très « to » (motos) aussi, « bu » (bus) et « vatu »  (voitures).

On n’entend plus son « ap » qui signifiait oui
Et pas trop encore le oui
Mais quelques « aci » (merci)
Dommage que je ne puisse faire entendre l’intonation craquante.
Car c’est vraiment « goyo » (rigolo).

Désormais, tous les mots et petites phrases sont répétées.
Plus ou moins compréhensibles.
Les chansons aussi.
Ce soir, pour Au clair de la lune, il prononçait le dernier mot avant moi !

En bref, je suis fascinée par sa rapidité d’apprentissage.

Les couleurs en ce moment et les instruments de musique.

En revanche, côté prononciation, je ne sais pas si c’est vraiment ça.
Quand on décompose en syllabes, il suit très bien. C’est l’assemblage qui est plus laborieux.

Mais il adore répéter et nous adorons l’écouter.

Plaisir des mots et de l’échange.
Avec encore ses mots de plus petit.
« Gaya » ça reste encore du chocolat et le canard.
« Bi » ça reste encore le bruit et le biberon

Et c’est plein de charme.

Imaginez la tête d’un papa qui entend
« A fê papa »
(Bonne fête papa)

Moi je fonds

Parce qu’il y a aussi le ton, le sourire, le regard
D’un petit garçon
Joyeux et facétieux
Libre et volubile

Un amour de petit trésor

 

Mots roses contre maux roses

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Ce matin, j’étais vraiment d’humeur morose. Je ne me sens guère mieux en me couchant.

Il n’y a pas mort d’homme pourtant. Des petits riens. Juste des maux roses, pas trop gros, pas trop gris,  un peu trop pâles quand même pour éclairer une journée.

Il y a ces grèves qui n’en finissent pas et plombent le moral, les transports, la France et les Français…

Ce début d’exam qui  me laisse perplexe et me plombe moi parce que je le sens pas, parce que je ne me sens pas…

Cette pluie, ce gris du ciel, cette eau partout quand le soleil devrait être au beau…

Cet avenir incertain qui approche avec la fin d’une formation qui ne me donnera pas forcément un emploi…

Ces amies en galère, à différents niveaux de grisaille. Lily. Anita. Fabi. Présentes à mon esprit…

Néanmoins…

Il y a un petit rose bonbon, tout doux, tout rond, qui est venu redorer un court instant cette journée.

Un petit de 23 mois aujourd’hui. Qui m’a redonné le sourire, gonflée d’amour,  fait rire aussi en jouant comme un fou avec les draps, dans le lit de papa maman à l’heure de dormir.

Son regard lumineux, son sourire radieux, sa petite voix claire et sonnante.

C’est ce que je veux garder de cette journée. Cette heure de bonheur contre toutes les autres plus mornes.
Là, soudain tout était magnifique.

Joie. Vie. Paix. Voici mes mots roses du soir contre ma morosité passagère.

Merci mon trésor.

Chouette Fête de la nature

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Ce week-end, pour nous, c’était fête de la nature à fond.
Samedi, sous le soleil, nous sommes allés au Jardin des plantes, un endroit qu’on adore à cette période de l’année pour toutes ses fleurs, celles de la roseraie mais pas que.
Côte animations, beaucoup de stands d’information, plus que d’animations réelles. Mais qu’importe le lieu est si beau et on a entendu chanté les grenouilles.

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Dimanche, c’est sous la pluie cette fois, à Théméricourt dans le Vexin, que nous avons plus joliment encore fêté la nature.
Mon petit trésor a couru sur l’herbe trempée, fait du modelage, approché timidement les moutons, caressé les lapins.

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Et assisté à son premier spectacle.
Par la compagnie Et demain.
Il était attentif. Fasciné. Et nous, parents, avons bien ri et souri.
C’était intelligent,  poétique, drôle. Plein de sens. De bon sens. 

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ET DEMAIN, pour reprendre leurs mots, ce sont « des artistes, des scientifiques et des pédagogues réunis pour créer une structure unique de sensibilisation et d’éducation à l’environnement par les arts vivants »
Dit comme ça, c’est pas très parlant. Mais franchement, ils sont remarquables. Très très à la hauteur de leur ambition. Chapeau !
voir ici

Une belle journée pour mon petit qui s’est régalé avec son cousin. Une maman comblée par ces découvertes.
Un sale temps pour un plein de jolis moments.

Les plus beaux cadeaux

 

20160225_115848Les plus beaux cadeaux n’ont pas de prix. Inestimables, insaisissables, complètement immatériels, mais impérissables… Ils se lovent là pour longtemps, voire toujours. Ils s’appellent mots, sourires, gestes… Des cadeaux qui font du bien, qu’on peut accueillir avec joie, anniversaire ou pas. Le cœur ouvert, reconnaissant.

Lorsque j’ai commencé ce blog il y a quelques jours, je n’ai pas trop réfléchi à qui me lirait, à ce qu’il deviendrait. Encore moins à ce qui se dégagerait, à l’image que j’allais donner, aux commentaires que j’allais susciter, au regard peut-être différent de mes proches, de mon mari que j’aime tant et qui me connaissent normalement si bien. J’ai juste oublié qu’un blog génère de l’imprévu, apporte son lot de surprises, véhicule d’heureux « hasards ».

Je suis heureuse de l’avoir ouvert, rien que pour ces quelques mots que j’ai déjà reçus, merveilleux cadeau que j’ai envie de partager en ce jour anniversaire, avec l’accord de leur auteure, ma douce Marie-Lys :

J’aime ta poésie, ton regard émerveillé à travers les petits gestes de la vie. Car pour moi, c’est cela « la vie » ! […]

[…] Mes messages viennent du cœur et pas de complaisance (ça, je ne sais pas faire). […] La vie, c’est avant tout le partage et l’Amour au sens large du terme. Allez, continue sur cette si belle voie. Et puis, ce sera un beau témoignage pour ton fils si aimé.

Joli non ?

 

 

 

Maman gaga ?

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Pour débuter la semaine, petit clin d’œil aux mamans (et papas) qui ont forcément vécu ça : hier soir, je me couche, glissant avec délice mes jambes sous la couette quand je sens soudain une petite chose dure contre mon pied (là, j’en vois qui se marrent). Je viens de butter sur deux petits Playmobil, que mon petit garçon de 19 mois avait placé là le matin, s’amusant à les cacher. En maman vite attendrie, j’ai souri, repensé à ses jeux, touchée par ce petit signe envoyé depuis le pays des rêves…  Un petit rien qui, moi, me fait du bien. Le genre de trucs de maman gaga qu’on risque de lire ici souvent.

Au nom de la vie

20140705_123153#2Pourquoi ce blog ? LA question…

Pour écrire tout simplement. Mais pas seulement.

Hier, mon amie d’enfance que je ne vois plus que très rarement me disait : « Alors ton roman ?! » Elle se souvient que, petite, je voulais devenir écrivain. Mais si l’écrit est toujours ma vie, je ne sens pas de roman en devenir et je ne suis pas sûre d’en avoir l’envie.

Mais la forme du blog, j’avoue, me convient bien. Elle permet d’y raconter des petites choses du quotidien, des découvertes, des coups de cœur. D’y verser aussi ses questions et d’avoir parfois des réponses. De créer du lien, des liens. Et là, je sais de quoi je parle.

Je n’en suis pas à mon premier essai. En 2010, j’ai ouvert mon premier blog qui m’a aidée six ans durant à surmonter bien des épreuves. Et qui m’a permis de rencontrer de belles personnes, aujourd’hui des amies chères. Je ne le cite pas, car j’y écrivais sous un pseudo.

Puis, il y a eu ce second blog plus léger : « bulle de lumière », sur overblog, que j’aurais pu poursuivre, c’est vrai, mais qui ne me correspondait plus tout à fait.

Pourtant, j’aspire toujours à partager mes petites bulles de lumière. Dans un monde de violence qui souvent me heurte, j’ai besoin de ces petits espaces où me réfugier, où me rappeler que la vie peut être aussi légère.

Ma vie, j’ai besoin de l’entourer de douceur, d’amour, d’amitié, de belles choses.

C’est d’autant plus fort et vrai, depuis la naissance de mon fils. Pour moi, la vie est un miracle. Notre bien commun le plus précieux. La vie est ce que je respecte plus que tout. Et j’espère transmettre cette valeur essentielle à mon enfant.

J’avoue que je suis révoltée par les guerres, les monstres qui massacrent la vie, Révoltée par nos notre système qui autorise le massacre des animaux, la pauvreté.

Pourtant, je ne veux pas faire de cet espace un lieu de combat. Mais y satisfaire ma soif d’écrire, célébrer la vie et en raconter ses beautés. Il est naissant et donc en devenir.

J’y parlerai de thèmes qui me tiennent à cœur :

• ma vie de maman, car je trouve ça fascinant et passionnant.

• mon cheminement (compliqué) vers un mode de vie vegan.

• mes coups de cœur, des rencontres, ce que j’ai pu lire, voir, entendre, goûter…

• mon (futur) job : car si je suis journaliste depuis plus de 20 ans, je suis aujourd’hui sans emploi et j’espère surmonter la difficulté d’un licenciement pour trouver la voie de mes rêves.

• Enfin, je parlerai de livres pour les petits comme pour les grands, car le livre reste ma grande passion (mais pas seulement).

Ce n’est qu’un début et ce blog évoluera avec moi, avec les mois, avec émois j’espère.

Et peut-être permettra-t-il d’autres nouvelles belles rencontres.